Moments et fréquence appropriés pour le soutien aux nouveaux enseignants : qu’en disent-ils?

Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème
L’insertion dans la profession
Résumé
Devant la pénibilité avérée des premières années d’enseignement et le taux préoccupant de décrochage professionnel précoce, de plus en plus d’organismes scolaires dans les pays de l’OCDE se mobilisent pour offrir des mesures de soutien, voire des programmes d’insertion professionnelle (PIP). Il en est de même au Québec où près de 60 % des commissions scolaires ont déjà mis sur pied des PIP, bien que l’accessibilité et l’adéquation aux besoins de soutien des enseignants débutants restent encore limitées (Carpentier, Mukamurera, Leroux et Lakhal, accepté). Actuellement, le gouvernement du Québec souhaite généraliser l’offre de soutien en début de carrière et réalise à cet effet un investissement supplémentaire de cinq millions de dollars (Gouvernement du Québec, 2019). La nature des besoins de soutien étant maintenant assez bien connue (Mukamurera, Lakhal et Tardif, 2019), l’objectif de cette communication est d’apporter un éclairage en ce qui concerne le moment et la fréquence appropriés pour ce soutien. Les données traitées proviennent d’une enquête par questionnaire (250 enseignants) et d’entrevues semi-structurées (32 enseignants). Les résultats attestent l’importance d’offrir un soutien régulier et pluriannuel dès la prise de fonction, ainsi qu’à des moments stratégiques de l’année scolaire et lors de circonstances professionnelles particulières. Ces résultats seront discutés.
Auteur(s)
  • Joséphine Mukamurera - Université de Sherbrooke - CRIFPE
Durée de la vidéo
37 minutes

Vous devez être connecté pour accéder à la vidéo.