Les travaux de caractérisation de l’impact des établissements scolaires sur les apprentissages et le bien-être sont historiquement et très majoritairement centrés sur l’espace classe et sont univariés (Jeannin et al., 2017). Ce n’est que très récemment et uniquement dans la littérature anglophone que les approches multivariées sont apparues en travaillant aussi la question des espaces d’apprentissage autres que la classe (Barrett et al., 2015, 2019; Cleveland et Fisher, 2014; Imms et al., 2017; Lange, 2015). En parallèle, un consensus s’établit au niveau international et national (Jeannin et Barthélémy, 2018) basé sur quatre principes directeurs, préfigurant une nouvelle ère architecturale (Barthélémy et Jeannin, 2019). Ils doivent être : 1) dans une démarche de développement durable; 2) proposer des espaces sains, sécurisés, sécurisants et bienveillants, tout en étant 3) capacitant (Coutarel, 2009; Fernagu Oudet, 2012) et 4) flexibles, adaptatifs, évolutifs et pérennes, quelles que soient les différentes échelles de temporalités des cycles bâtimentaires et pédagogiques (Building Excellence, 2008). Dans ce sens, quelles sont les relations entre les caractéristiques écologiques des espaces d’apprentissages scolaires, universitaires, et les résultats des élèves, des étudiants, le bien-être, la qualité d’apprentissage et la professionnalisation de l’équipe éducative?